Echanges, découvertes et décryptage des innovations sur Fodali, rendez-vous unique dédié à la distribution alimentaire de demain.

Une exclusivité sur cette 2ème édition : les résultats d'un Grand Baromètre inédit en partenariat avec l'ObSoCo (Observatoire Société et Consommation) présentés par Philippe Moati et dévoilés le 24 juin en ouverture du forum. Le thème : les usages et attitudes à l'égard des nouvelles formes de distribution alimentaire en ligne.

Méthodologie

Etude quantitative en ligne réalisée par Respondi du 13 au 23 mars 2015 selon la méthode des quotas, sur un échantillon représentatif de la population nationale (sur les variables sexe, âge, CSP, Régions), soit 971 individus âgés de 18 à 70 ans.

Champ de l'étude - 5 canaux de e-distribution alimentaire

• Le e-commerce alimentaire classique (auchan.fr, carrefour.fr, leclerc.fr, Chronodrive.fr, etc.)
• Le e-commerce alimentaire en direct producteur (paysan.fr, lepanierpaysan.com)
• Les formules e-commerce par abonnement (lepetitballon.com, lathébox.com)
• Les ventes privées, l'évènementiel (Miam-miam de Ventes Privées, Cdiscount.com)
• Les formules collaboratives, dont les achats groupés (La Ruche Qui Dit Oui...)

Le questionnement

Qui sont les adeptes ? Quelles sont leurs motivations ? Quel est le potentiel de chaque circuit ? Les acteurs existants ou potentiels sont-ils légitimes ou non ? Les Français sont-ils favorables au développement de nouvelles technologies telles que les objets connectés destinés à faciliter l'achat et le réapprovisionnement ? 

46% des français ont déjà effectué un achat alimentaire en ligne sur l'ensemble des canaux étudiés au cours des 12 derniers mois

Les 25-34 ans sont surreprésentés parmi les usagers du e-commerce alimentaire, le rapport aux nouvelles technologies joue un rôle clé dans l'adoption de ces logiques d'achat.

Les habitants du Grand Ouest (Aquitaine, Limousin, Midi-Pyrénées et Poitou-Charentes) sont 54% à avoir effectué un achat au cours des 12 derniers mois. L'Ouest et le Sud-Ouest connaissent la plus forte densité d'implantation de drives alimentaires sur le territoire, ce qui explique ces résultats.

Des circuits de distribution complémentaires : vers un « commerce de précision »

Les consommateurs les plus engagés dans l'achat en lignes de produits alimentaires ont tendance à combiner les différents circuits e-marchands plutôt qu'à en choisir un exclusivement. A chaque canal ses motivations.

La e-distribution alimentaire s'inscrit dans une logique de « commerce de précision » en rupture avec la consommation de masse.

Quelles motivations pour les cyberacheteurs ?

• Pour l'achat sur un site d'enseigne de GSA, c'est le gain de temps
• Pour les achats « direct producteur » ou via les achats groupés, c'est la qualité du produit et la désintermédiation
• Pour les formules par abonnement, c'est la recherche d'expérience
• Pour les ventes privées, c'est le concept « bon plan »

Des intentions d'achats annonciatrices de croissance

Parmi les 54% de non usagers des circuits alimentaires en ligne, les intentions d'achats sont plutôt encourageantes même si la majorité n'envisage pas de changer ses habitudes d'achat. Le plus fort potentiel réside dans le circuit « direct producteur », près de 25% des non-acheteurs déclarent vouloir expérimenter ce type de circuit. La propension à recourir à ce circuit est encore plus élevée chez les habitants du Grand Ouest. Le taux d'intention d'achat atteint 33% chez les habitants de ces régions.

Légitimité et expertise, déterminant pour une stratégie de conquête

La notoriété, déjà très élevée des cybermarchés (95% de la population française) ne permet plus d'envisager un potentiel de conquête fondée sur ce levier. Il s'agit désormais de travailler d'autres leviers dont la fidélisation et la qualité de l'expérience client.

Un faible engouement pour les pure players comme Amazon ou Cdiscount sur ce segment de marché qui traduit un besoin d'expertise dans l'alimentaire plus que de compétence logistique.

Plus d'info: www.fodali.com