L’Algérie a réalisé d’excellents résultats en matière de production céréalière l’année dernière. Elle a même pu placer des quantités d’orge sur les marchés extérieurs. Un bon point qui traduit les efforts importants des agriculteurs et l’action positive des pouvoirs publics en matière d’encadrement de la filière.

Mais gardons les pieds sur terre. Les agriculteurs rencontrent toujours de sérieuses contraintes qui empêchent l’Algérie de réaliser de meilleures récoltes à même de réduire notre dépendance alimentaire : qualité de la semence, problèmes de stockage, d’irrigation et d’acquisition des techniques modernes de culture, d’où des rendements, en dépit des progrès enregistrés, encore très faibles. À cela s’ajoutent des détournements des subventions à large échelle, limitant la portée des mesures de soutien de l’État. De l’argent public aspiré, en un mot, par des trafiquants encouragés par un système de contrôle inefficace. Qui aurait pu servir non pas à enrichir des spéculateurs mais à appuyer la politique d’intensification de la production. N’oublions pas aussi que les résultats dans le domaine des céréales s’évaluent sur une décennie et non pas sur quelques années. N’en déplaise à cet ancien ministre de l’Agriculture qui ne cessait de marteler que l’Algérie avait réalisé sous sa gestion des récoltes record. Alors que la production de blé avait chuté de façon très importante, juste après son départ du département.

Khaled R. - Lire la suite...
Source : www.liberte-algerie.com

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