L'agro-industrie pour attirer les IDE
- Création : 29 septembre 2010
Des concessions d’envergure de cultures agro-industrielles, similaires à celles des grands pays agricoles, à l’instar de l’Argentine, seront mises à disposition de Compagnies agricoles étrangères.
Des sources du ministère de l’Agriculture dévoilent un grand plan de concessions agricoles à des étrangers :
Par Benachour Mohamed
Des concessions d’envergure de cultures agro-industrielles, similaires à celles des grands pays agricoles, à l’instar de l’Argentine, seront mises à disposition de Compagnies agricoles étrangères.
En effet, le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Rachid Benaissa est sur le point de procéder à des concessions de vastes terrains agricoles à des étrangers, dans le cadre d’un vaste programme agro-industriel, apprend-on de sources concordantes. Après avoir convaincu les hautes Instances de l’Etat, Rachid Benaïssa devrait désormais rassurer les agriculteurs algériens, note-t-on.
D’après un cadre de ce même ministère, ce programme industriel devait être lancé pour coïncider avec la campagne labours /semailles 2010 mais, apparemment, pour des raisons d’ordres techniques et juridiques, les concessions se feront plus tard.
Dans la foulée, le journal On-line, Maghreb Intelligent, a rapporté que Rachid Benaïssa « est en train d’examiner une série de candidatures étrangères en vue de l’exploitation des terres agricoles dans le pays ».
Le même journal cite même les nationalités des candidats intéressés par ces concessions : Français, Italiens et Espagnols, Canadiens, et Arabes (Saoudiens, Qataris).
Les agriculteurs algériens restent sceptiques quant à l’aboutissement de ce grand projet de Rachid Benaïssa.
Regroupés autour de Mohamed Alioui, secrétaire général de l’Union générale des paysans algériens (UGPA), les fellahs locaux étayeront leurs propos par « la Loi algérienne ne permet pas la concession à des étrangers, ce qui rend ce plan absurde ».
Sur ce registre, le site Maghreb Intelligent avance que « si le texte réserve clairement la propriété de terres aux seuls Algériens, le rôle et les droits du « partenaire » auquel peut faire appel l’exploitant local pour accéder à des capitaux et moderniser son unité, sont mal définis.
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Source : www.lefinancier-dz.com