Pour répondre à la croissance de la demande en dioxyde de carbone industriel et alimentaire, Air Liquide a augmenté ses capacités industrielles de valorisation en Europe de 25% entre 2008 et 2010. Avec un investissement de plus de 30 millions d’euros sur cette période pour les 3 unités de Geleen, Pomacle et Rozenburg, Air Liquide conforte sa position de leader européen. Fin 2010, ses 24 unités européennes valoriseront près de 1,25 million de tonnes de dioxyde de carbone par an. En France, une nouvelle unité est mise en service à Pomacle (Marne) en septembre 2010.

Le marché européen du dioxyde de carbone industriel et alimentaire est estimé à 3 millions de tonnes par an et connaît une progression annuelle de 3%.
Ce gaz est utilisé pour fabriquer, conserver ou transporter de nombreux produits de la vie quotidienne. En agro-alimentaire, il fait pétiller les boissons, apporte du froid et conserve les aliments. Il est aussi employé dans le traitement de l’eau pour prévenir l’entartrage, réguler le pH ou reminéraliser les eaux potables tout en respectant l’environnement. Dans l’industrie pharmaceutique, la cosmétique ou la recherche, les procédés d’extraction au dioxyde de carbone supercritique permettent d’isoler des molécules de façon sélective et propre. Les techniques de soudage utilisent des gaz de protection et notamment des mélanges associant argon et dioxyde de carbone. Dans ce domaine, la présence de dioxyde de carbone garantit les caractéristiques mécaniques des pièces en acier au carbone ou en acier inoxydable et améliore la qualité du cordon de soudage.

Pour fournir ce gaz industriel et alimentaire, Air Liquide exploite des unités de valorisation.
Le dioxyde de carbone brut est généré par les procédés de fabrication d’engrais ou de bioéthanol. Il peut aussi provenir de la production combinée d’hydrogène et de monoxyde de carbone. Le gaz brut est acheminé par canalisation dans une unité de valorisation pour être purifié et liquéfié. A l’issue de ce traitement, le dioxyde de carbone répond, selon les puretés obtenues, aux exigences réglementaires et aux besoins des différentes industries, allant de la qualité industrielle à des qualités plus spécifiques comme pour l’agro-alimentaire, la boisson, la pharmacie et la recherche.

De 2008 à 2010, Air Liquide a investi plus de 30 millions d’euros dans cette activité en Europe. Outre l’extension de l’usine de Geleen aux Pays-Bas, deux nouvelles unités sont mises en service en 2010 à Pomacle en France et à Rozenburg au Pays-Bas. Les capacités de valorisation atteindront 1,25 million de tonnes de dioxyde de carbone par an, soit une progression de 25%. Cette évolution s’accompagne d’un développement de la logistique ferroviaire, pour apporter les produits au plus près des clients tout en réduisant l’impact environnemental dû au transport.

Plus d'infos : www.airliquide.com

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