Les revenues de l'Algérie permettent l'investissement de trois ports d'envergure mondiale
- Création : 15 avril 2010
L’Algérie devra réaliser deux ou trois ports de taille mondiale en dehors des grandes villes portuaires existantes. Elle en a les moyens, a indiqué, hier à Alger, l’ancien PDG de l’entreprise portuaire de Bejaïa, Abdelkader Boumessila, en marge d’une conférence, lors du petit déjeuner–débat organisé par le Cercle d’Action et de réflexion autour de l’entreprise (CARE), animé à Alger.
Il a signalé que « les ports actuels ne peuvent être mis à niveau ». Il a fait savoir que les sites existent à l’Est comme à l’Ouest du pays et il suffit de 6.000 à 7.000 hectares de foncier à cet effet.
Il a ajouté qu’entre Annaba et Skikda, un site approprié pourrait héberger un port d’envergure internationale, comme celui du Maroc Tanger Med qui a coûté 6 milliards de dollars pour sa réalisation et 10 autres pour son équipement.
Ce port est devenu une plaque tournante en Méditerranée au moment où un autre port de même envergure verra le jour prochainement dans ce même pays : le Nador West Méditerranée.
Un autre hub qui va placer le Maroc en pôle position dans la région. Un autre site, plus près d’Alger, situé dans la wilaya de Boumerdès, pourrait abriter un port de même envergure dans la localité des Issers. A l’Ouest, cet ancien gestionnaire de port a proposé Mostaganem comme troisième site pour un autre port.
L’Algérie a les moyens de réaliser ces ports pour améliorer le trafic et réduire les coûts de fret, a-t-il estimé. Mais cela ne suffira pas, car la gestion telle qu’elle est faite actuellement, reste « caduc » puisque les ports algériens sont gérés comme à l’époque du socialisme, selon lui.
Source : www.lefinancier-dz.com
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