Agriculture : Un nouvel organigramme

  • Création : 12 mars 2009

Après le Plan Maroc vert, Aziz Akhannouch s’attaque aux ressources humaines. Le ministre de l’Agriculture vient en effet de boucler un projet d’organigramme, programmé pour le prochain Conseil de gouvernement. L’objectif est de doter son département d’une nouvelle structure plus opérationnelle qui s’inscrit dans le cadre de sa stratégie.

L’idée est de regrouper, au niveau central, les directions autour des métiers du Plan vert, tout en renforçant les structures régionales. C’est ainsi que le nombre de directions centrales passe de 12 à 8, avec un coup de jeune dans les nominations.

Pour une source proche du dossier, l’actuelle organisation ne cadre plus avec la nouvelle stratégie. Ainsi, «la direction de la production végétale et celle de l’élevage seront fusionnées dans une seule entité, tournée vers le développement des filières.

Le génie rural, qui comprend trois directions, n’a plus sa raison d’être puisque le ministère n’est plus dans une logique d’extension des périmètres». La nouvelle organisation prévoit notamment la création d’une direction financière.
Le ministre de l’Agriculture a déjà anticipé en procédant à des changements de directeurs. C’est le cas pour les nouvelles structures récemment créées comme l’Agence pour le développement agricole, chargée de la gestion du Plan Maroc vert. Akhannouch a choisi Ahmed Hajjaji, ancien président du directoire de la Sodea, pour la piloter. Le DG de l’agence a conduit avec succès les deux opérations de transfert au privé des terres de la Sodea-Sogeta. Autre entité ciblée, l’Office national interprofessionnel des céréales et légumineuses (Onicl) désormais dirigé par Aziz Benabdallah à la place de Abdellatif Guedira.

Mais, la surprise est ailleurs. En effet, le directeur de la Société royale d’encouragement du cheval (Sorec), qui gère le PMU (Pari mutuel urbain), est également passé à la trappe. Abdelhaq Tber, ancien directeur de l’Elevage que l’on disait indéboulonnable en raison de sa parenté avec une personnalité haut placée, est remplacé par Omar Skalli, qui vient du secteur privé.

Pour le ministre, c’est aussi l’occasion de régler le problème de la relève. En effet, les responsables actuels approchent de l’âge limite de la retraite (certains l’ont atteint).

Mohamed CHAOUI 
Source : www.leconomiste.com

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