Grâce à un plan mis en oeuvre en 2000, l'agriculture est devenue un moteur de l'économie algérienne
- Création : 2 mars 2009
En dépit du fait que les rendements de l'agriculture algérienne demeurent tributaires en grande partie des conditions climatiques instables et marquées ces dernières années par des cycles de sécheresse plus longs, il n'en demeure pas moins vrai que le plan gouvernemental mis en oeuvre en 2000 pour promouvoir le secteur a renforcé la position de l'agriculture en tant que « véritable moteur pour l'économie du pays »
Dans son édition du 22 février 2009, l'hebdomadaire français « Jeune Afrique » note d'ailleurs, à cet effet, que le « Programme National de Développement Agricole et Rural » (PNDAR) a eu, entre autres, le mérite d'assurer au secteur une croissance moyenne annuelle de l'ordre de 6 %. « En huit ans », écrit l'hebdomadaire, « le PENDAR a permis l'extension de la surface agricole utile de quelques 500 000 hectares, la création de près de 1,6 million de postes de travail, (...) sans compter le parrainage de plus de 428 000 exploitations agricoles, toutes tailles confondues, dont l'activité a généré la création de 25 000 entreprises de services ».
Le système de crédits sans intérêts introduit par le PNDAR a aidé les agriculteurs et les éleveurs dont les moyens financiers sont modestes à produire plus, tout en se souciant de la qualité de leurs produits. Il a été en outre, à l'origine d'un travail de fond consistant à augmenter les capacités de stockage de la production et à mieux maîtriser l'industrie du froid et les savoir-faires en matière de conditionnement des fruits et légumes. Autres acquis non moins importants dus au PENDAR : introduction de nouvelles techniques d'irrigation ayant permis d 'économiser 1 milliard de mètres cubes d'eau, encouragement des exploitants à utiliser l'énergie solaire et augmentation de la surface forestière de 160 000 hectares. Quant aux principaux défis que les producteurs algériens devront relever à l'avenir, « Jeune Afrique » insiste tout particulièrement sur celui qui vise à baisser la facture des importations de produits alimentaires de première nécessité dont notamment les céréales, le lait et les viandes rouges.
Source : www.ciheam.org