Forte hausse des prix des produits alimentaires
- Création : 25 février 2009
Une inflation « stable », selon l’Office national des statistiques en Algérie , qui indique dans le rythme annuel (janvier 2008-janvier 2009) qu’elle a atteint 4,5 %, soit un taux proche de celui observé pour 2008 (4,4 %). Ceux qui font quotidiennement le marché savent que la ménagère algérienne trouverait beaucoup à redire sur ces statistiques.
En allant au marché ces derniers jours, elle rencontre une salade verte à 100 dinars, des pommes de terre à 45 dinars, des oignons à 45 dinars, des tomates à 65 dinars... le chou-fleur à 100 dinars, la viande de mouton à 850 dinars, le boeuf à 1.100 dinars et la très brave sardine à 250 dinars. Ne lui parlez surtout pas, à cette ménagère, de stabilité ou de hausse modérée, voire insignifiante, de l’inflation.
Il est vrai que les pourcentages livrés par l’Office des statistiques sont froids. Ils constatent des évolutions. Ils ne font pas le calcul que fait le smicard ou le smicard pas grand-chose, pour essayer de « tenir » avec son salaire jusqu’à la fin du mois.
Consommer correctement, sans exagération, est manifestement impossible. Il faut bien se rabattre sur l’essentiel, le pain, le lait, la pomme de terre, la semoule... Sur le fond, les chiffres de l’ONS ne contredisent pas la ménagère.
Les produits alimentaires, là où va l’essentiel du budget familial, ont le plus renchéri au cours de l’année et sont, pour l’essentiel, dans la hausse globale de 5,6 % des prix à la consommation.
Dans le détail, les biens alimentaires ont augmenté de 8,2 %. Les produits agricoles frais ont connu une hausse de 14,3 %, confirmant ainsi les constats douloureux faits quotidiennement au niveau des marchés. Ces produits frais, on les regarde en général et on passe.
Source : http://actualite.el-annabi.com