Vers un label de qualité pour l'huile d'olive tunisienne

  • Création : 29 décembre 2008

M. Abdessalem Mansour, ministre de l’Agriculture et des Ressources hydrauliques, a effectué, samedi, une visite de travail dans le gouvernorat de Sousse au cours de laquelle il a présidé, à Kalaâ Kebira, un séminaire scientifique organisé à l’occasion de la 28e édition du festival international de l’olivier sur le thème «Les perspectives de production et d’exportation de l’huile d’olive tunisienne».

Cette rencontre, à laquelle participent les représentants de l’Office national de l’huile (ONH), de l’Institut de l’olivier et des chercheurs tunisiens et français, a pour objectif de contribuer aux efforts de valorisation de l’huile d’olive tunisienne.

Le ministre a mis en exergue, à cette occasion, le rôle stratégique que joue le secteur oléicole en Tunisie, classée quatrième producteur à l’échelle mondiale et deuxième après l’Espagne, en matière de superficies consacrées aux plantations d’oliviers.

Il a indiqué que la moyenne de la production nationale d’huile d’olive a atteint, au cours des dernières années, 170.000 tonnes, rappelant que la Tunisie est classée troisième exportateur mondial d’huile d’olive après l’Espagne et l’Italie avec près de 116.000 tonnes exportées au cours des dernières années, soit 9% des exportations mondiales. La Tunisie compte actuellement 120 exportateurs privés, a-t-il relevé, soulignant la nécessité d’introduire de profondes réformes au secteur oléicole tunisien.

Il a mis l’accent sur la nécessité de régénérer plus de 130.000 ha d’anciennes oliveraies dans le but d’en améliorer la productivité qui demeure encore faible, de mettre en œuvre les dernières décisions présidentielles concernant l’arrachage sauvage des oliviers, de renforcer 50% des plants et de cultiver 30.000 ha de périmètres irrigués d’oliviers.

Le ministre a également insisté sur la nécessité de créer un label de l’huile d’olive tunisienne et de conférer davantage d’intérêt à l’emballage pour assurer à la production tunisienne une valeur ajoutée sur les marchés extérieurs.

Les interventions des participants ont été axées sur la mise à niveau des anciennes oliveraies, les cultures irriguées, le rôle des labels de qualité et des indications d’origine dans la valorisation de l’huile d’olive, les bonnes pratiques de production des huiles de qualité et la mise en place d’un système de traçabilité au niveau des circuits de production, de transformation et de conditionnement.

A Sousse, le ministre s’est enquis des méthodes d’intensification de la production, de stockage, de transformation et d’exportation des produits oléicoles, maraîchères et biologiques.

Il a également pris connaissance des cultures irriguées, des activités de collecte et de transformation du lait et de la formation professionnelle dans la région.

Il a visité une huilerie moderne et plusieurs sites de production agricole et de transformation (huile, lait, pommes de terre) dans la région, soulignant la nécessité d’améliorer la qualité des produits et de répondre aux exigences de la consommation à travers la promotion de l’emballage et du conditionnement.
 
Source : www.lapresse.tn

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