Les céréaliculteurs aspirent à une meilleure accessibilité aux crédits

  • Création : 16 novembre 2008

Initié par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, le nouveau dispositif RFIG a pour principal objectif l’accompagnement des céréaliculteurs, notamment dans l’acquisition des intrants nécessaires à leurs activités. Le crédit RFIG est venu à point nommé pour soutenir et faciliter le lancement de la campagne labours-semailles.

Comme on le sait, ces mesures ont été préconisées pour alléger, un tant soit peu, les difficultés engendrées l’année passée, caractérisée par la sécheresse et la grêle, ce qui en a réduit considérablement les rendements céréaliers. Dans cet ordre d’idées, le nouveau dispositif RFIG a été élaboré pour lever les contraintes et servir d’appoint aux agriculteurs affectés par le sinistre et donc incapables de s’engager à entreprendre l’actuelle campagne labours-semailles qui, pourtant, s’annonce sous de bons auspices. Le même dispositif exhorte l’OAIC, via les CCLS, à faire abstraction des remboursements et des dettes dont leur sont redevables les céréaliculteurs.

Ceci, justement, pour encourager les agriculteurs à contracter des assurances à l’effet de pouvoir s’approvisionner en semences et en intrants auprès de l’organisme sus-cité, en l’occurrence la CCLS. Or, pour en bénéficier, le céréaliculteur est tenu de fournir un dossier qui comprend des pièces justifiant son éligibilité : demande de financement, acte de propriété ou concession, fiche proforma délivrée par la CCLS, carte d’agriculteur sont, entres autres, des pièces servant à faire bénéficier le céréaliculteur d’un crédit auprès de la BADR. Néanmoins, les fellahs doivent souscrire une assurance contre la grêle et l’incendie.

Cette obligation remplie, ils ont espéré bénéficier d’un crédit. Au niveau du guichet unique de la banque, il leur a été demandé d’autres pièces, à savoir le numéro de la CASNOS et un extrait de rôle. Un céréaliculteur et, néanmoins, responsable d’une association pour la défense de l’agriculture nous a fait part de son désappointement, suite à cette nouvelle contraignante, puisqu’elle constitue une condition difficile à remplir par les fellahs, déjà affectés par la sécheresse et encore redevables à la banque. Ce même céréaliculteur déclare qu’il a souscrit une assurance de plus de 70 000 DA et que pour les raisons signalées ci-haut, il ne peut avoir de crédit.

D’autres fellahs contactés par nos soins se disent surpris par cette décision pénalisante et décourageante. Les orientations du ministère de l’Agriculture ont été préconisées à l’effet d’accompagner le fellah pour assurer à la campagne labours-semailles un déroulement sans failles, ni entraves. Ce que souhaite l’ensemble des agriculteurs de la wilaya d’Oum El Bouaghi c’est l’accessibilité aux crédits dans les plus brefs délais, attendu qu’il ne reste que trois semaines à la période des semences, sinon...

L. Baâziz
Source : www.elwatan.com

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