Boscher Volailles* a investi 30 millions d'euros pour construire une nouvelle usine d'abattage, de découpe et de désossage de poulets à Mûr-de-Bretagne (22), un fait rare aujourd'hui.

Dans un contexte difficile, la construction de cette nouvelle usine est un investissement particulièrement destiné à sécuriser les éleveurs du groupement de producteurs GAEVOL. C’est un signal fort de l’entreprise Boscher Volailles et du groupe GLON en faveur de la production avicole en Bretagne.

150 d’entre eux qui travaillent avec Boscher Volailles, produisent du poulet Princior. Un poulet lourd de 3,200 à 3,300 kg vivant. Leur production est exclusivement bretonne et s’étend sur environ 250 000 m2 de poulaillers.

Ces éleveurs sont partenaires de Sanders Bretagne qui assure, outre la fourniture d’aliments, le suivi technique et sanitaire avec une équipe de techniciens, de vétérinaires et d’ingénieurs qualité.

Les éleveurs sont très fortement sollicités pour des exigences croissantes de la part des clients de Boscher Volailles, notamment dans le domaine du bien-être animal et environnemental.

Conscient que l’ « Economie planète » sera un raisonnement qui conditionnera le maintien et le développement des activités agricoles et agro-alimentaires, le groupe GLON a entrepris depuis près de deux ans des analyses de l’impact environnemental de l'ensemble des filières animales du groupe. Pour Boscher Volailles, l'analyse concerne une évaluation de l'impact environnemental de la production de poulet Princior : de la production des composants de l'aliment ingéré par les poulets jusqu'à l'abattage des poulets, en prenant en compte la phase d'élevage, mais également l'activité des couvoirs ainsi que tous les transports existants à l'échelle de la filière. Les critères étudiés lors de cette évaluation environnementale de la filière poulet Princior sont entre autres, les émissions de gaz à effet de serre, les consommations d'énergie, ainsi que l'utilisation de l'eau.

Cette nouvelle usine a été construite en particulier pour maintenir un outil industriel qui puisse continuer à faire un travail de grande qualité dans la durée.

Dans un contexte où la production de poulets ne cesse de baisser en France, à cause des importations des pays tiers et donc du défaut de renouvellement des éleveurs et des élevages, Boscher Volailles qui produisait 90 000 poulets / jour depuis 9 mois, est passée à 85 000 poulets / jour.

Dès que le marché le permettra, Boscher Volailles ambitionne de passer à 100 000 poulets par jour. Toujours en privilégiant la viande fraîche.

Une expression chère à Alain Glon, président du groupe GLON, actionnaire de Boscher Volailles : «  Le Brésil ne fera pas tout ! ». Elle laisse entendre que Boscher Volailles a tous les atouts pour être là demain.

Avec le groupe GLON, Boscher Volailles a mobilisé toutes ses capacités humaines et financières. Un signe fort qui confirme leur confiance dans l’avenir de la filière en Bretagne.
Toutefois, pour durer, il faut des conditions de concurrence équitables avec les pays tiers et à l’intérieur de l’Union Européenne.

* Entreprise du groupe Glon – www.groupe-glon.com