Les priorités de la saison agricole 2008-2009
- Création : 14 septembre 2008
Mr Abdessalem Mansour, ministre de l'agriculture et des ressources hydrauliques, a présidé, mardi 9 septembre, à Tunis, une séance du travail consacrée aux priorités de la saison agricole 2008-2009.
Cette réunion, qui a groupé les commissaires régionaux au développement agricole et autres cadres du ministère, a permis d'évoquer le degré d'avancement de la stratégie mise en place aux fins d'accroître la production locale de fourrage et d'éviter, en conséquence, l'importation des composants de fourrage.
L'accent a été mis sur la nécessité de répartir régulièrement les quotas fourragers sur les zones d'élevage et de satisfaire les besoins du cheptel en cette matière.
S'agissant de l'arboriculture fruitière, les participants à cette réunion ont relevé le bon comportement des exportations des dattes dont les recettes ont atteint, la saison écoulée, 180 millions de dinars, soit 30% du marché mondial.
A l'origine de cette performance, la haute compétitivité de la variété de Deglat Nour, réputée pour son excellente qualité et sa haute valeur marchande.
Intervenant, le ministre a traité des priorités de la saison agricole 2008/2009, en l'occurrence, la promotion de la céréaliculture et l'extension au taux de 50% des superficies céréalières irriguées. L'objectif national est d'atteindre, vers 2011, 120 mille hectares.
Il a indiqué que la réalisation de ces objectifs implique la conjugaison des efforts de suivi que l'administration agricole et les professionnels auront à déployer, l'intensification des campagnes de sensibilisation et la garantie d'un meilleur encadrement afin d'optimiser l'utilisation des équipements de production et de la liasse technique, l'ultime but étant d'améliorer progressivement le rendement des céréales à l'hectare irrigué.
Le ministre a insisté sur la nécessité d'assurer, auprès des céréaliculteurs (privés et SMVDA) un suivi minutieux des superficies irriguées et d'en évaluer, dorénavant, le rendement par rapport au coût des moyens de production engagés.
Source : www.investir-en-tunisie.net