Les potentialités du secteur de la pêche au Maroc ne sont pas bien exploitées au profit du développement du pays et des professionnels en particulier. Conscient de cette situation, le département de tutelle s’apprête à mettre en œuvre tout un train de mesures. Histoire de donner plus de visibilité aux professionnels.

« Mais pour accompagner cette dynamique, il faut tout d’abord réhabiliter la flotte dont une grande partie se trouve dans un état dégradé », a précisé Aziz Akhannouch, ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, lors du lancement du programme de mise à niveau et de modernisation des flottes côtière et artisanale, mercredi dernier à Rabat. Ce projet a fait l’objet d’une convention cadre entre le département de la pêche et le ministère des finances. Le premier ministre. Abbas El Fassi, a tenu à présider en personne la cérémonie de signature de cet accord. La mise en œuvre de ce chantier nécessitera la mobilisation d’une enveloppe de 5 milliards de DH, dont une subvention de l’état de 20%. « en dépit de la hausse continue des prix du pétrole sur le marché international, le gouvernement continue à assumer ses engagements pur développer ce secteur », souligne Salaheddine Mezouar, ministre de l’économie et des finances. Pour lui, ce programme permet l’amélioration des conditions de vie des pécheurs par une valorisation des captures. Cela est difficile à réaliser avec l’état actuel de la flotte côtière ou celle artisanale.

C’est la raison qui justifie le lancement de ce programme qui est composé de deux volets. Le premier concerne la mise à niveau de 16000 barques de la flotte artisanale. Le second porte sur 1800 navires appartement à la flotte côtière. Pour le secteur artisanal, le programme qui commencera à partir du 15 juillet prochain, pour une durée de trois ans, permettra aux pêcheurs de renouveler les équipements de leur baraque, notamment les caissons isothermes, les radios CHF et les GPS. 80 millions de DH ont été réservés pour subventionner 50% du coût du financement de ces équipements.

Selon le journal « l’économiste »
Source : www.leconomiste.com