Sécheresse : Les cultures menacées

  • Création : 12 février 2008
Avec un mois de janvier aussi sec que juillet, il fallait recourir à l'irrigation par aspersion sur céréales, petits pois et autres pommes de terre, fèves, oignons, ou par seguias pour les agrumes et les oliviers.

Alors que pour l'ensemble des arbres fruitiers, une seule irrigation hivernale est suffisante pour lancer les processus physiologiques qui vont induire le départ en végétation. Pour les cultures maraîchères et les céréales, l'apport d'eau est absolument indispensable à la poursuite de la végétation et surtout à la montée en fruits ou en grains. Alors que durant l'automne et le début de l'hiver, les besoins en eau auront été largement couverts par une abondante pluviométrie, depuis le début du mois de janvier, le ciel est demeuré désespérément découvert. Les nappes phréatiques ayant sensiblement amélioré leurs réserves, il était attendu des fellahs qu'ils sortent leurs grosses batteries afin de pallier le déficit hydrique. Ce sont les immenses étendues de pomme de terre qui seront les premières à en profiter. Une issue logique lorsque l'on sait que des investissements colossaux sont consentis par les producteurs afin de réussir leur campagne. En effet, les frais engagés jusqu'à ce stade de la culture sont absolument faramineux. Rien que la facture en semence s'élève aisément à plus de 200 000 DA à l'hectare. Auparavant, les cultivateurs auront effectué des travaux de labours très onéreux et apporté de la matière organique qui peut dépasser les 10 millions de Cts.

Source : www.elwatan.com

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