Le blé en question
- Création : 16 octobre 2007
Donc du pain, des pâtes... Il commence par vulgariser certaines généralités subtiles, comme la semoulerie qui est le moulin qui triture le blé dur pour produire des semoules pour fabriquer des pâtes alimentaires et du couscous. Ensuite, de la minoterie qui est le moulin qui triture le blé tendre pour produire de la farine pour la fabrication du pain. Et de préciser que « l'Algérie est un des gros importateurs au monde du blé dur, et le ratio de consommation est un des plus élevé au monde ».
Ce spécialiste rappelle que pour maintenir le prix de la baguette de pain, l'Etat subventionne le blé tendre au niveau de l'OAIC et prévoit que pour des raisons climatiques, entre autres, en 2007/2008, de graves pénuries de blé dur sur le marché mondial. Le prix d'achat de ce type de blé verra une importante augmentation. Et l'Etat algérien devra encore subventionner ce blé pour éviter une augmentation très forte des prix des pâtes alimentaires et du couscous à la consommation.
Savoir-faire
Notre meunier propose, enfin, qu'avec un peu de savoir-faire dans la conduite des moulins (maîtrise de la technologie) « on peut, tout en triturant du blé tendre, obtenir de la farine et en même temps, un certain pourcentage de semoules de blé tendre qui pourra être mélangé aux semoules de blé dur pour produire des pâtes alimentaires ».
Quant aux dispositions à prendre, il estime que « le ministère du Commerce est parfaitement compétent pour mener à bien cette opération parce qu'il dispose de laboratoires pour effectuer tous les essais nécessaires pour déterminer le pourcentage de semoule de blé tendre à ajouter aux semoules de blé dur pour fabriquer les pâtes alimentaires, comme il dispose de services capables de déterminer les différents coûts de production et par conséquent, les prix de vente à la consommation. Ceci, en plus des dispositions réglementaires en vigueur qui peuvent être amendées. »
Source : www.elwatan.com