Prix des céréales, la FGA-CFDT demande une régulation du marché
- Création : 16 octobre 2007
Elle relance aussi la polémique sur les agrocarburants et sur l'avenir de l'agriculture dans la mesure où les biocarburants pourraient avoir un succès croissant (obligation d'intégration dans les carburants) et envahir des terres jusqu'à présent réservées aux cultures alimentaires.
Certes, des décisions ont eu lieu hier à Bruxelles pour la remise en culture de terres mises en jachère. Mais pour la FGA-CFDT, la remise en cause des jachères n'est pas un élément essentiel de la politique agricole. Ce qui est un élément fondamental de la protection contre la valse des étiquettes, dans une période de préoccupation sur le pouvoir d'achat, c'est la régulation des prix du marché agricole. La libéralisation des prix du marché agricole a pour corollaire la spéculation sur les prix et l'inflation qui sanctionne les plus faibles.
Or, la nourriture n'est pas un bien comme les autres. Elle doit être protégée contre les effets spéculatifs et cela à deux niveaux :
- Au niveau européen, les réformes de la PAC ne peuvent se réduire à casser tous les instruments de gestion de marché
- Au niveau français, l'accélération de la réforme des offices agricoles et du CNASEA permettra-t-elle de garder des moyens pour « réguler les marchés » ?
Source : www.agrisalon.com