Agriculture, Terroir et Machinisme agricole

  • Création : 1 avril 2007

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Maroc : L'élevage, le maillon faible

La filière laitière tient une place importante dans l'économie agricole marocaine. De ce fait, elle a bénéficié d'un statut tout particulier dans les divers plans de développement agricole.

Dès 1975, un plan laitier moyennant d'importants investissements en amont et en aval de la filière a été mis en place.  
Visant plusieurs objectifs stratégiques tels que l'amélioration génétique du cheptel, l'intensification et la diversification des ressources alimentaires ainsi que le développement des infrastructures de collecte et de traitement du lait, ce plan s'est également distingué par l'octroi de subventions substantielles au profit des éleveurs et de l'industrie laitière.

Cependant, le niveau actuel de la production reste, de très loin, en deçà de l'objectif quantitatif assigné à ce plan, soit 3,5 milliards de litres de lait en l'an 2000. Un autre plan couvrant la période 2000/2020 a été élaboré mais n'a, jusqu'à présent, pas connu un début d'application, selon les professionnels.
Actuellement, la production laitière est évaluée à 1,4 milliard de litres couvrant près de 90% de la demande en lait et produits dérivés. L'autoconsommation et le colportage du lait cru prédominent toujours, aussi bien dans le monde rural qu'en milieu urbain du fait de la prolifération des «mahlabas» (Laiteries).

Pourtant, l'industrie laitière marocaine est relativement surdimensionnée par rapport au disponible en matière première.  
Elle compte une cinquantaine d'unités (dont 26 coopératives), réalise 10% de la valeur ajoutée de l'activité agroalimentaire et emploie 10.000 personnes de façon permanente. Les investissements annuels réalisés par cette industrie ont été estimés à 350 millions de dirhams en 2006 dont la moitié par une seule entreprise.

En l'amont, l'effectif du cheptel a été très fluctuant, sous l'effet des sécheresses cycliques qu'a connues le Maroc. Sa structure génétique montre un métissage caractérisé toutefois par la prédominance des races locale et croisée. La race pure ne représente que moins de 20%. Au niveau de la taille des troupeaux, 85% des éleveurs de bovin ont moins de 2 vaches, 14% possèdent entre 3 et 6 et à peine 1% ont plus de 11 têtes.
Ce qui entrave l'action de l'encadrement collectif dans les divers domaines de conduite de l'élevage et d'introduction des moyens modernes d'exploitation. En fait le véritable goulot d'étranglement de la filière se situe à ces niveaux.

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