GRIPPE AVIAIRE : La menace est de retour
- Création : 1 novembre 2006
Après un été plutôt tranquille, la cellule de veille contre la grippe aviaire en Algérie vient d'être réactivée. Et pour cause, le mois d'octobre coïncide avec la période de retour des oiseaux migrateurs sauvages de l'Europe à destination de l'Afrique sub-saharienne en passant par l'Algérie.
Le dispositif de surveillance a donc été redynamisé par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural afin de faire face à toute menace pouvant venir du passage de ces volatiles.
L'alerte a donc de nouveau été décrétée à un haut niveau, à travers une instruction adressée à tous les services concernés, intéressés de près ou de loin par ce problème.
L'instruction signée par le secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural a donc pour objet de réactiver le dispositif de veille, décrétée à la fin de l'année dernière, et de maintenir le niveau d'alerte jusqu'à ce que la menace disparaisse, et ce à la fin du mois de mars prochain, c'est-à-dire à la fin de l'hiver.
Période au cours de laquelle les volatiles sauvages auront rejoint des cieux plus cléments de l'Afrique sub-saharienne, notamment la zone des grands lacs où atterrissent même les oiseaux venant d'Asie.
Les services du ministère, notamment les vétérinaires déployés sur l'ensemble du territoire national, n'ont pour le moment enregistré aucun foyer de grippe aviaire, mais la vigilance doit toujours être de mise afin d'empêcher toute contamination ou propagation de la maladie.
Le dispositif de surveillance accorde une attention particulière aux endroits de passage des oiseaux migrateurs, comme c'est le cas pour les zones humides et les lacs.
De même que le contrôle est renforcé au niveau des frontières du pays afin d'empêcher toute introduction sur le territoire national de volatiles porteurs de cette pathologie dangereuse.
Parmi les autres mesures prévues par le dispositif de veille, la nécessité pour les éleveurs de recourir au confinement de leurs volailles pour éviter le contact avec les oiseaux sauvages porteurs potentiels du virus de la grippe aviaire et d'autres pathologies.
Cependant, il faut voir sur le terrain si cette mesure est respectée par les éleveurs, car, il faut dire, que la plupart d'entre eux accordent peu d'importance aux décisions prises par l'administration.