M. Barket, ministre algérien de l'Agriculture, met en doute le montant des pertes avancé par la coordination nationale des aviculteurs, 'Exagéré' est le terme qu'il a utilisé, jeudi, pour qualifier le montant de 250 millions de dollars de pertes causées aux aviculteurs par la baisse de la consommation de volailles. Ce montant, pour rappeler, a été annoncé mercredi par la coordination des aviculteurs. Même s'il a reconu les conséquences désastreuses subies par les professionels des suites des perturbations enregistrées sur le marché de la volaille par la 'psycose' de la grippe avaiaire, le ministre considère que l'estimation a été très amplifiée par ces derniers. Il avertit, dans ce cadre, que l'aide de l'Etat prévue pour les aviculteurs touchés par cette crise sera 'dans la limite de la logique et de la réalité'. Il a appelé, d'autre part, les aviculteurs à poursuivre leurs activités pour remonter la pente et réaliser la moyenne de production habituelle.

Concernant le marché des fruits et légumes; leurs prix devraient connaitre un recul dans un délai maximum de trois semaines. La hausse de ces prix est expliqué par le manque enregistré dans les marché de gros, à l'échelle nationale, outre la rareté de certains légumes de saison.

Par ailleurs, le ministre a nié la rumeur circulant autour de l'importation de la pomme de terre et de la tomate à partir de pays voisins et qui aurait été à l'origine de cette hausse des prix. Il explique que "les parix appliqués en Algérie et même s'ils restent relativement élévés, restent bas par rapport à ceux des pays voisins".

Evoquant le programme de mise en valeur des terres agricoles dans le sud, le minisdtre a annoncé que 700.000 hectares de terres ont été mis en valeur depuis le début du programme jusqu'à la fin mars 2006, plus les 100.000 hectares joints à ce même programme.