Bonne nouvelle pour la ménagère et les gérants de cafés. Dans deux semaines, ils n'auront plus à faire le tour des commerces pour dénicher du sucre en morceaux, devenu rare depuis le début de l'année. A en croire les responsables de Cosumar, le marché sera normalement réapprovisionné dans une quinzaine de jours. Les grandes surfaces, disposant de stocks et interdisant l'achat de plus de 5kg de ce produit, n'auront plus à rationner.

La production du sucre en morceaux, qui s'élève normalement à 1.700 tonnes par mois, a enregistré une baisse de 500 tonnes, durant la première quinzaine de janvier suite à l'entretien de l'une des deux machines de production et aux précipitations qui ont retardé la campagne de canne à sucre dans la région, celon Hassan Tazi, directeur commercial.
Malgré l'impact énorme, avec une demande qui s'amplifie et des stocks qui se vident, le rythme des achats devrait également revenir à la normale. Les stocks intermédiaires se remplissent petit à petit, bien que les commerces semblent peu convaincus. En tout cas, il n'y a pas péril en la demeure. Ceux qui préfèrent le sucre en morceaux peuvent se rabattre sur le granulé, le lingot ou même le pain. Le plus grave aurait été de manquer de sucre, produit hautement social.
La consommation de sucre au Maroc s'élève à 1.070.000 tonnes par an, soit environ 90.000 tonnes par mois. Elle est assurée entre 45 et 50%, selon la campagne, par la transformation de la matière première locale. Avec 1.700 t/mois, le sucre en morceaux représente la plus faible consommation (2%), derrière le lingot (8%), le pain de sucre et le granulé (45% chacun).

source : L'économiste