La collecte escomptée, cette année, à Sfax, est tout juste moyenne (50 à 55.000 tonnes d'huile) contre une moyenne annuelle régionale qui dépasse habituellement les 60.000 tonnes.Cependant, il y a une bonne nouvelle pour l'oléifacture tunisienne. L'Espagne, grand producteur et non moins grand exportateur d'huile d'olive, ne pourra pas assurer son quota habituel à l'exportation, du fait d'une production limitée due à la sécheresse qui sévit dans le pays. Voilà donc une excellente opportunité pour les exportateurs tunisiens et, plus précisément, pour les exportateurs sfaxiens, d'autant plus que le marché mondial est de plus en plus demandeur d'huile d'olive, dont les bienfaits se dévoilent chaque pour un peu plus. Certains marchés extérieurs locaux ou régionaux restent à pénétrer.