Après l'Union européenne et les Etats-Unis, c'est au tour du FMI de plaider pour un Maghreb intégré. Le directeur
général du Fonds monétaire international a appelé hier à «l'accélération» de l'intégration économique des pays
maghrébins. Cette perspective «créerait un marché régional de plus de 75 millions de consommateurs [ ] et rendrait
la région plus attrayante pour les investisseurs étrangers».Le responsable de cette institution financière internationale constate et déplore que les échanges entre l'Algérie, le Maroc et la Tunisie ne représentent que 2% des échanges totaux de chacun des trois pays.