Dans le plan d’action du Chef de l’État, présenté à l’occasion de son investiture après sa réélection pour un deuxième mandat en septembre dernier, l’accent est mis sur la diversification de l’économie et des exportations hors hydrocarbures. Il s’agit de renforcer les filières à fort potentiel, comme c’est le cas dans l’agriculture et l’industrie agroalimentaire, afin d’assurerla sécurité alimentaire du pays et de se frayer une place
sur les marchés mondiaux.
"Notre pays a fait de la sécurité alimentaire un enjeu stratégique que nous devons relever dans un monde où l'alimentation constitue désormais une arme redoutable
et hautement influente", a souligné le président à ce sujet lors de la célébration du 50e anniversaire de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA) fin  novembre dernier. Il a également invité les jeunes à investir dans l’agriculture. « Nous comptons sur l'engagement de ces jeunes, sur leurs compétences et leur spécialisation en sciences agronomiques pour opérer une véritable relance du secteur, reflétant les capacités et les potentialités de  l'Algérie, un pays prometteur en plein essor », a noté Abdelmadjid Tebboune.Avant de rappeler les décisions et mesures prises par l'État en faveur du secteur agricole. Ces mesures visent à « ouvrir la voie à la jeune génération d'ingénieurs agronomes à travers les petites entreprises et les startups pour opérer la transition vers la modernisation du monde agricole ». L’orientation principale porte en effet sur la modernisation et l’exploitation des techniques modernes pour la relance de l'agriculture.
Le président de la République a également insisté sur la nécessité de "disposer de données réelles" dans le secteur de l'agriculture et de poursuivre la modernisation de ce secteur vital, "en assurant une production nationale dans les industries de transformation qui honore le pays et en évitant d'exporter les produits agricoles bruts".
Cela permettrait de créer de la valeur ajoutée et de renforcer la présence des produits agroalimentaires produits en Algérie à l’étranger. Les agriculteurs sont donc appelés à jouer leur rôle en produisant davantage et en orientant les excédents de production vers les entreprises de transformation, dont les ambitions à l’exportation sont particulièrement
importantes, surtout avec l’ouverture du marché algérien vers d’autres régions du monde. Cela est facilité par les accords déjà conclus, comme la ZLECAf (Zone de libre-échanges continentale africaine).

La révision attendue de l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne devrait également favoriser une étroite collaboration entre le mondeagricole et celui de l’agroalimentaire.

Source:Rédaction Agroligne