L’Algérie consomme annuellement plus de 4,5 milliards de litres de boissons et jus, dont 98% produits localement et 2% sont importés.
- Création : 6 décembre 2017
C’est ce qu’a affirmé, hier mardi, à la radio nationale le président de l’Association algérienne de producteurs de boissons, Ali Hamani. Il a expliqué que le secteur est cependant submergé par de nombreux producteurs, que l’APAB tente de connaître et d’identifier.
Pour autant, il a expliqué que depuis deux années, et «devant le grand nombre de producteurs de boissons et jus, il y a une opération d’assainissement et d’identification des vrais producteurs, qui respectent les normes de production et les critères de santé et d’hygiène». Selon M. Hamani, il y a, avec cette opération d’assainissement des rangs des producteurs de boissons, «l’élimination de tous ceux qui ne respectent pas les normes de production, dont l’hygiène et la santé des consommateurs». Selon lui, «les pouvoirs publics sont conscients de l’importance du respect des normes de production et de tous les critères d’hygiène requis pour ce type de filière alimentaire, en particulier les critères adoptés par l’ensemble des pays producteurs dans le monde de boissons et sodas». Sur la base des chiffres du Registre de commerce, «il y a 1.767 producteurs de boissons, alors que l’ONS répertorie seulement 600 producteurs. Et sur le terrain, il y a 400 producteurs seulement», a indiqué Hamani, qui a estimé que «l’essentiel est que les producteurs respectent toutes les normes de production et d’hygiène». D’autre part, «l’APAB contribue à 85% dans la production nationale de jus et boissons, et il existe au sein de l’association 35 grands producteurs. L’essentiel est, cependant, que tous les producteurs, grands et petits, respectent les normes de production et la santé du consommateur», rappelle M. Hamani. Il a, par ailleurs, relevé, sur la quantité de sucre utilisée dans la production de jus et sodas, que «l’APAB a soumis aux ministères du Commerce et de la Santé de nouveaux critères pour la réduction progressive du taux de sucre dans les jus et boissons». Selon M. Hamani, la consommation de sucre en Algérie est de 1,2 million de tonnes par an dont 150.000 tonnes sont utilisées pour la production de jus et sodas. «Notre association consomme 12% de l’ensemble de la consommation nationale de sucre», a-t-il dit, avant de préciser qu’«il n’y a pas de sucre cancérigène utilisé par les producteurs de jus et sodas membres de l’APAB, et qu’il n’y jamais eu jusqu’à présent de plainte sur ce sujet». M. Hamani a également ajouté que «les bouteilles en PET plastique ne constituent aucun danger pour la santé humaine, même si elles sont exposées au soleil en été». «Le problème est lié cependant à la qualité des produits, au mode de transport et de stockage des produits», précise-t-il.
Source : Algérie360