Au détail, à la criée, dans les différents marchés de la ville, l'aliment de base des Algériens, la pomme de terre, est cédé aujourd'hui entre 25 et 30 DA le kilo. Le prix du tubercule sera même revu à la baisse en raison de la mise sur le marché de la nouvelle récolte qui devrait atteindre son pic saisonnier d'ici à la première décade du mois de mai.

Le dispositif de Syrpalac (système de régulation) dont le rôle est de protéger les producteurs, mis en place par l'Etat pour fixer le prix de la pomme de terre à 30 DA le kilogramme, ne joue aucun rôle, puisque les prix dégringolent de jour en jour. Cette baisse est constatée dans les halles centrales où le tubercule a enregistré son plus bas prix, puisqu'il est cédé entre 12 et 18 DA le kilogramme. Cette baisse a entraîné un effondrement des prix de l'ensemble des légumes frais, à l'exception de la tomate et des haricots verts, tandis que les petits pois et l'artichaut sont accessibles entre 40 et 50 DA le kilogramme. Cette accalmie des prix observée sur le marché est une bouffée d'oxygène pour les ménages, après avoir atteint des seuils record. Concernant les fruits, le moins que l'on puisse dire est qu'ils ne sont pas à la portée de toutes les bourses.  

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