Recul des exportations d'agrumes et primeurs
- Création : 16 avril 2009
Au 29 mars dernier, les exportations d’agrumes et primeurs ont atteint 947.500 tonnes au lieu des 972.000 réalisées à la même date de la campagne 2007/2008. Une baisse qui s’explique essentiellement par le recul des expéditions d’agrumes. De fait, le volume exporté a accusé une régression de 5% d’une période à l’autre. Au total et à fin mars, les exportations se sont établies à 413.000 tonnes contre 434.200 lors de la campagne précédente. Par ailleurs, sur les marchés étrangers, les ventes de primeurs, fruits et légumes divers s’annoncent sensiblement identiques à celles réalisées à la même date de la saison écoulée.
Globalement, les exportations de ces produits n’accusent qu’un léger retard de 1%. A fin mars 2009, elles ont porté sur 534.000 tonnes contre 538.300. « Retard qui peut être résorbé dans les prochaines semaines », estiment les professionnels. Le froid et la pluviométrie qui ont sévi durant plusieurs mois ont, en effet, ralenti le développement de certains fruits (fraises) et légumes (courgettes, haricots verts, etc.). « Avec la remontée des températures et l’arrivée à maturité des melons, pastèques et autres légumes divers, la cadence des expéditions va augmenter », pronostiquent les professionnels. Ces derniers tablent sur un volume export global d’environ 750.000 tonnes.
S’agissant des agrumes, les prévisions arrêtées initialement ne seront pas réalisées. Comme annoncé par l’interprofession, les exportations au titre de l’actuelle campagne devraient atteindre, tout au plus, 550.000 tonnes au lieu des 650.000 prévues. La raison, les dégâts causés par les intempéries dans la région du Gharb. Et aussi, les incertitudes qui pèsent sur le principal marché des oranges, la Russie, en l’occurrence. Ce débouché s’est, en effet, installé dans une spirale inflationniste qui a fortement impacté le pouvoir d’achat des consommateurs. De plus, les banques russes imposent des restrictions draconiennes quant aux financements des importations.
Pour le moment, la campagne des petits fruits s’est achevée avec une progression de 8% par rapport à l’année dernière. Par contre, les expéditions de la Navel et autres variétés d’oranges ont reculé de 25%.
Source : www.leconomiste.com