L'Algérie vise un chiffre d'affaires annuel de 500 millions d'euros

  • Création : 23 mai 2008

Les exportations hors hydrocarbures en Algérie, notamment agricoles, continuent d’être le maillon faible de l’économie nationale puisque le montant des exportations n’arrive toujours pas à dépasser 1 milliard de dinars.

La volonté de vendre ces marchandises à l’extérieur du pays y est mais les moyens font défaut même si un mécanisme de promotion des exportations a été mis en place par le gouvernement. Face à cette situation, le recours aux opérations de partenariat s’est avéré nécessaire.

Dans ce cadre, un consortium algéro-français pour la promotion des exportations algériennes de produits agricoles frais a été créé, jeudi dernier à Alger, lors d’une réunion organisée au siège de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex). La diversification et l’accroissement du volume des produits agricoles algériens exportés sont la principale mission assignée à cette société par actions (SPA) qui prendra donc en charge toutes les opérations d’exportation, depuis la collecte des produits jusqu’à leur placement sur le marché étranger, selon le premier responsable d’Algex, M. Mohamed Benini qui a précisé que les produits seront exportés à partir du port de Skikda. C’est à ce niveau que sera créé un terminal fruitier. Les produits agricoles destinés au marché français seront réceptionnés au port de Marseille pour distribution.

Les opérateurs économiques intervenant dans ce créneau auront ainsi attendu longtemps pour pouvoir bénéficier de cette facilitation. Car, faut-il le noter, les contraintes entravant l’exportation des fruits et légumes algériens sont nombreuses. Elles ont été soulevées à maintes reprises, notamment au cours de la rencontre initiée mercredi dernier par le Forum des chefs d’entreprise (FCE). Une rencontre durant laquelle, le représentant du ministère du Commerce a parlé de l’engagement de l’Etat à assurer la labellisation des produits agricoles destinés à l’exportation. En somme, c’est à cause de toutes ces difficultés qu’est venue l’idée de création de ce consortium dont l’objectif à moyen terme est d’exporter un chiffre d’affaires annuel de 500 millions d’euros.

« L’objectif est réalisable si les compétences et les moyens sont réunis », estiment à cet effet les responsables de ce consortium dont la création s’est faite avec l’association de plusieurs organismes. Il s’agit, entre autres, de la Chambre nationale d’agriculture (CNA), de l’Association nationale des exportateurs de fruits et légumes, de la Société commerciale de trading et d’investissement, de l’Association franco-algérienne « Rapprochement des deux rives » et du Terminal fruitier de Marseille.

S. I. — la tribune
Source : http://actualite.el-annabi.com/article.php3?id_article=7708

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