Après les français et les marocains, c'est au tour d'investisseurs britanniques, espagnols et hollandais de venir explorer les opportunités offertes à Chenchou, El Khebayat et ben Ghilouf en vue de produire, notamment, de la tomate destinée à l'exportation vers l'Europe, les pays du Golfe arabe et l'Amérique.

Cet intérêt pour l'irrigation par les eaux géothermiques s'explique par l'excellente qualité et saveur de la tomate locale qui force, de plus en plus, le goût de fins gourmets en Europe et ailleurs.

Est il nécessaire de rappeler que la tomate d'El Hamma se vend en Europe à 4 euros le kilogramme (environ 7 dinars tunisiens).

La superficie des serres que les nouveaux investisseurs se proposent d'aménager couvre 70 hectares, selon Les intentions d'investir déclarées auprès de l'APIA (Agence de promotion des investissements agricoles) et du CRDA (Commissariat régional au développement agricole).

Ces projets permettront de doubler la superficie globale réservées aux cultures sous-serre pour atteindre 140 hectares, alors que l'objectif fixé pour 2016, par la stratégie régionale de développement du secteur, est d'atteindre 150 hectares.

La valeur de ces investissements pourrait atteindre un million de dinars par hectare.

Leur capacité de création d'emplois est évaluée à 13 emplois par hectare alors qu'elle ne dépasse pas les 3 emplois dans les cultures irriguées ordinaires.

Ces projets sont susceptibles de promouvoir les activités annexes telles que l'emballage, l'industrie agroalimentaire, le transport et autres.

Le gouvernorat de Gabès compte 15 projets de géothermie dont 3 réalisés par des investisseurs étrangers.

Ces projets contribuent à raison de 50% de la production nationale des primeurs cultivées sous serres et à la quasi-totalité des exportations destinées notamment au marché européen et à celui des pays du Golfe arabe.

Source : www.infotunisie.com