Algérie : Tension persistante sur le lait
- Création : 20 mars 2007
En effet, la structure pilotée par le ministère des Finances, chargée d'appliquer la mesure de soutien aux producteurs de lait, à savoir une subvention de 9 dinars par litre, n'a pas encore pris de mesures concrètes. Il faut donc des jours pour que l'aide soit effective. La mise en place d'un office national du lait pour réguler le marché demande également du temps.
En attendant, les producteurs de lait ont réduit les quantités de sachets mis sur le marché. Conséquence, dans différents quartiers d'Alger par exemple les queues se forment pour arracher le précieux sachet. “Nous livrions
Pour les laiteries publiques, comme les stocks de poudre de lait vont en s'amincissant, on a limité la production.
Résultat, les quantités de sachets de lait commercialisés sur le marché national se sont réduites, provoquant des tensions sur le sachet de lait.
Comme palliatif le lait UHTCertains consommateurs, face à cette rareté, recourent au lait UHT, Candia ou celui de l'Orlac. Les prix de ces produits ne sont pas fixés par l'État.
Ils sont libres. C'est pourquoi Candia est cédé à 55 dinars, contre 25 dinars pour le sachet de lait au prix officiel. Cette tension oblige donc une partie des consommateurs à mettre la main à la poche, ce qui contribue à éroder le pouvoir d'achat de ces derniers.