La vente de poisson ne répond pas aux normes de protection
- Création : 9 octobre 2006
Animant une conférence de presse au siège de l'Union générale des commerçants et artisans algériens, il a exposé, tant bien que mal, la réalité du secteur qui enregistre une nouvelle dynamique, mais dont les besoins dépassent largement les moyens mis en place.
Si le ministère de la Pêche tente de redéployer le secteur, par l'achat de quelques bateaux de pêche et de chalutiers, il reste que très peu de moyens sont disponibles pour prendre en charge les grandes quantités de poisson pêché.
Le conférencier a expliqué, effectivement, que le manque terrible de poissonneries et de pêcheries a poussé cette profession à la clochardisation.
Il est amer de constater qu'aucune règle de marché n'est respectée, dans le souci de protéger le consommateur.
Évoquant par ailleurs le volet de la pêche, le conférencier assure que l'Algérie dispose de grandes richesses halieutiques qui sont très peu exploitées, quelquefois même inexploitées.
La mise en service des bateaux scientifiques qui permettent la localisation des différents types de poissons et leur concentration a facilité aux pêcheurs marins d'acquérir d'énormes quantités.
Des quantités pas assez suffisantes pour normaliser les prix du poisson qui sont très élevés et pas du tout à la portée des consommateurs.
"Il faut dire les choses clairement, nous sommes encore à la pêche traditionnelle, ce n'est pas l'acquisition de six ou sept bateaux qui nous permettra d'exploiter nos larges côtes”, se désole-t-il.