Le projet de la nouvelle stratégie industrielle est à l'étude
- Création : 7 septembre 2006
Le ministre a refusé de fournir plus de précisions sur ce sujet en donnant rendez-vous aux journalistes dans 15 jours pour faire le point sur les activités de son département.
Interrogé sur le processus de privatisation, il a déclaré que “nous avançons doucement suivant la cadence du Conseil des participations de l'État, soit à un rythme de 20 entreprises privatisées par mois”, en soulignant : “On est encore loin de 300 entreprises privatisées d'ici fin 2006.” Le ministre a annoncé, lors d'une émission à la radio nationale diffusée en août dernier, la privatisation de 300 entreprises d'ici la fin de l'année. Il est revenu, par ailleurs, sur le nouveau code de l'investissement promulgué en juillet dernier.
Ce code a facilité davantage, explique-t-il, les procédures administratives aux investisseurs puisqu'ils peuvent recevoir une réponse de l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI) en 48 heures.
Il a relevé que “l'investisseur peut recevoir des avantages jusqu'à 3 ans après la réalisation de son investissement”. Pour M.Temmar, “le secteur de la pêche représente un avantage absolu et constitue une priorité dans le programme de développement économique national”.
Et pour cause, l'Algérie dispose de 1 200 km de côte et de ressources halieutiques importantes, dira-t-il. Il a soutenu qu'“on est passé de la pêche vers une industrie de la pêche”.
La Banque de l'agriculture et du développement rural (Badr) a toujours accompagné, selon son P-DG M. Boualem Djebbar, les investisseurs dans ce secteur car l'ensemble de ces activités entrent dans la nouvelle orientation stratégique adoptée par la banque.
Elle a traité déjà 1 020 dossiers d'investissement, dont 70%, soit plus de 800, ont reçu un avis favorable, précise-t-il. Le montant des projets financés s'élève, ajoute M. Djebbar, à 27 milliards de DA.
Le premier responsable de la Badr a révélé qu'“une nouvelle convention est signée avec le ministère de la Pêche portant sur la révision à la hausse du montage financier destiné à l'accompagnement des projets d'investissement de ce secteur”.
Ce nouveau montage prévoit un apport personnel de l'investisseur à hauteur de 30%, une contribution de l'État de 30% et un financement à hauteur de 40% de la Badr.
Il faut savoir que 150 investisseurs, dont 90 nationaux et 60 étrangers, ont manifesté, selon M. Faïçal Khelil, P-DG de la Société de gestion des participations des ports (Sogeports), leur intérêt pour investir dans les ports de pêche. Ces investisseurs sont issus de plusieurs pays étrangers dont l'Italie, l'Espagne, le Japon, la Corée du Sud, la Tunisie, le Maroc, la Belgique, l'Afrique du Sud et les Emirats arabes unis.
Cette offre concerne, indique M. Faïçal Khelil, les 29 ports de pêche implantés dans les différentes régions du pays.
Cette initiative permettra, explique M. Khelil, d'équiper qualitativement les ports de pêche pour une utilisation optimale de leurs capacités et la mise en place de moyens d'exploitation modernes.
Les pouvoirs publics ont dénombré plusieurs projets dont la mise en place de 16 ateliers de réparation navale, 10 stations d'avitaillement en carburant et lubrifiant, 17 entrepôts frigorifiques, 16 fabriques de glace et 8 comptoirs de vente de pièce de rechange et matériel de pêche.