Agrumes : les nouvelles orientations du plan de relance 1998-2010
- Création : 26 avril 2006
Selon l'Aspam, les exportateurs n'ont plus beaucoup d'alternatives devant une concurrence de plus en plus farouche surtout de la part de l'Espagne, l'Egypte, la Turquie ou encore la Grèce. La mise à niveau du secteur s'impose donc et avec urgence.
Et pour se donner plus de visibilité, ces opérateurs vont à travers l'Aspam proposer au ministère de l'Agriculture, de nouvelles orientations : un nouveau plan (jusqu'en 2015), construit sur un programme jugé plus adapté à la situation actuelle de la production, aux évolutions et exigences des marchés extérieurs.
Et toujours d'après l'Aspam, mis à part quelques groupes qui disposent de moyens humains et techniques suffisants, la majeure partie des producteurs d'agrumes sont sous encadrés techniquement. Une situation qui n'aide pas à l'amélioration de la qualité ni à la traçabilité, devenue primordiale. L'Aspam vise également l'amélioration des aides accordées par l'Etat aux opérateurs et l'allégement des procédures administratives pour en bénéficier. A ce niveau, la priorité devrait être accordée à la micro-irrigation, l'utilisation des plans certifiés et la plantation de variétés performantes à l'export.
Selon l'association, l'Etat devrait rapidement se pencher sur la problématique de l'économie et de la rationalisation de l'eau. L'enjeu est de taille pour l'activité agrumicole si l'on sait que la région du Souss, qui recèle plus de 50% du potentiel de production et d'exportation du Maroc, est sérieusement touchée par la carence des ressources hydriques.