L'Etat veut produire un tiers des besoins agricoles dans le Grand Sud

  • Création : 31 mars 2013

L'Etat cherche à augmenter la part de l'agriculture saharienne dans la production nationale à hauteur de 30% à moyen terme alors qu'elle est actuellement à 18%. C'est le ministre de l'Agriculture, Rachid Benaïssa, qui en a fait l'annonce, hier, sur les ondes de la Radio nationale. Benaïssa a exposé la vision du gouvernement en ce qui concerne l'agriculture dans le Grand sud, une action qui se veut «en profondeur», selon l'invité de la radio. «Nous voulons (que cette région) participe à l'amélioration du niveau de sécurité alimentaire et de souveraineté nationale», a-t-il insisté tout en mettant l'accent sur l'importance de créer des «emplois effectifs et durables».  

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Ce dernier a expliqué, en outre, qu'une série de mesures et d'instructions a été prise récemment afin d'encourager les jeunes et les investisseurs dans cette région. «Nous voulons qu'il ait de plus en plus d'investisseurs dans cette région quelle que soit leur ampleur», a-t-il affirmé ajoutant que le sud du pays recèle «un potentiel important et une marge de progrès énormes». Le représentant du gouvernement a rappelé aussi les facilitations décidées le 14 mars dernier en faveur des jeunes et des agricultures activant dans les wilayas du Sud. Ainsi, pour les concessions, le ministre a précisé que pour les périmètres «de moins de 10 hectares, la décision est prise au niveau de la daïra».

Le concessionnaire pourra également bénéficier d'un accompagnement de l'Etat à travers les opérations de mise en valeur de la concession. «Pour ceux qui n'arrivent pas à engager les opérations de mise en valeur par eux mêmes, nous engageons les wilayas à passer des contrats avec l'entreprise algérienne du Géni rural pour les opérations de forage, les opérations d'ouverture des pistes ainsi que de l'électrification». Cette entreprise offre aussi de la formation et un accompagnement jusqu'à la mise en culture des terres. «C'est cet encadrement qui est offert à ceux qui n'ont pas les capacités d'agir par eux même», précise le ministre. Il a tenu, cependant, à signaler que «c'est une action en profondeur et ce n'est pas pour offrir quelque chose d'éphémère ou une action administrative». 

Interrogé, par ailleurs, sur la contribution du secteur dans la croissance économique, le ministre s'est montré optimiste quant à l'amélioration des rendements, mais conditionnée par l'introduction de nouvelles techniques et la mise ne valeur des terres non exploitées et révèle tout de même la dépendance de la filière céréaliculture aux aléas climatiques. Mais pour le ministre, il faudrait encore accompagner «ce démarrage par l'industrie agroalimentaire». Et c'est dans ce cadre qu'intervient «la vision intégrée des filières», prônée par le ministère.  

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