L'agrumiculture, une filière intégrée au Cap Bon

  • Création : 15 février 2008
Le ministère de l'Agriculture et des Ressources hydrauliques, a organisé, mercredi, en collaboration avec la Fédération régionale des agrumes, l'Union régionale de l'agriculture et de la pêche, le groupement interprofessionnel des fruits et le commissariat régional de développement agricole (CRDA) de Nabeul, une visite des représentants des médias tunisiens au Cap Bon pour faire connaître le potentiel de la région en matière de production et d'exportation des agrumes.

Les orangeraies couvrent une superficie de 14 mille hectares dont 45% de maltaises générant une production annuelle variant entre 180 et 200 mille tonnes, soit 85% de la production nationale.

Selon les prévisions, la production des agrumes au Cap Bon est estimée cette année à 230 mille tonnes contre 181 mille tonnes l'année auparavant, soit une augmentation de 20%.

Il est également prévu que la production des maltaises atteindra 120 mille tonnes dont 22 à 25 mille tonnes seront destinées à l'exportation, portant ainsi les recettes d'exportation en agrumes à 20 millions de dinars contre 15 MD il y a une année.

Du 12 janvier au mi-février 2008, les quantités exportées ont avoisiné 9800 tonnes contre 7300 au cours de la même période de l'année dernière.

Les représentants des médias ont pris connaissance des mesures adoptées pour développer le secteur des agrumes. parmi celles ci figurent: l'acheminement des eaux du Nord, la mise en œuvre de la stratégie de développement, décidée en 1995, laquelle a permis de porter les périmètres de régénération des agrumes à 10 500 ha, outre le programme d'alimentation de la nappe phréatiques dans les zones de Itha, Sidi Alaya et Kobba 1 et 2.

L'entrée en exploitation en 2005 d'un insectarium pour la production d'insectes utiles à Ben Khalled et la création, sur instructions du Chef de l'Etat, du centre technique des agrumes à Nabeul, ont contribué à l'amélioration du rendement du secteur. Agriculteurs et industriels ont souligné la nécessité de mieux organiser les circuits de distribution et de réviser les prix de vente des agrumes.

Les journalistes ont visité, l'insectarium, une unité de conditionnement et d'emballage des agrumes, des petites exploitations agricoles à Itha et une société de mise en valeur et développement agricole (SMVDA) à Mrissa.

Source : www.infotunisie.com

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