Une production record de dattes
- Création : 10 septembre 2007
Le rendement moyen par pied productif devrait atteindre 34 kg, ajoute la même source, précisant que cette production jugée "record" a été favorisée par les importantes précipitations qui ont touché toute la région ainsi que par les efforts soutenus déployés par l'Office.
Les marchés locaux au niveau de la province d'Errachidia commencent déjà à être approvisionnés par différentes variétés de dattes, en prévision du mois sacré de ramadan où la consommation de ce fruit providence, qui fait la fierté du Grand Tafilalet, devient très importante.
En année normale, la production nationale des dattes s'élève à plus de 100.000 tonnes. Celle-ci engendre une consommation de 3 kg/habitant au niveau national contre 15 kg/habitant au niveau des zones de production. Il convient de signaler à ce propos que les régions d'Ouarzazate et d'Errachidia contribuent à elles seules à hauteur d'environ 90 % de la production nationale de dattes, selon des données du ministère de l'agriculture.
La composition variétale du patrimoine phoenicicole national est caractérisée par l'existence d'une multitude de variétés dont une forte proportion est constituée de khalts (47,5% : variétés non identifiées). Parmi les variétés les plus intéressantes on cite particulièrement le Mejhoul (0,3%), Boufeggous (12,2%), Bouskri (2%) et Jihel (12%).
La répartition régionale du patrimoine phoenicicole national révèle sa concentration au niveau de trois principales régions, à savoir Ouarzazate (41%), Tafilalet (28%) et Tata (20%).
Toutefois, il y a lieu de signaler que les zones à vocation phoenicicole couvrent une superficie totale de 471.000 km2 représentant ainsi près des deux tiers du territoire national. Il s'agit de 12 provinces, en l'occurence Figuig, Errachidia, Ouarzazate, Zagora, Tata, Agadir, Tiznit, Guelmim, Tan-Tan, Laayoune, Smara et Oued Eddahab.
Quant à l'évolution de la superficie phoenicicole, elle est passée de 85.000 ha en 1947/48 à environ 44.000 ha actuellement. Cette régression est essentiellement due à plusieurs facteurs, dont la maladie du Bayoud qui est à l'origine de la destruction de plus de 2/3 du patrimoine phoenicicole et les sécheresses prolongées qui ont entraîné le dessèchement partiel ou total de plus de 500.000 palmiers.
Durant les années 80, près de 350.000 palmiers ont été desséchés dans les seules palmeraies d'Ouarzazate et d'Errachidia. Outre le phénomène de l'ensablement des palmeraies, l'intérêt des populations pour d'autres activités plus rémunératrices a privé l'activité phoenicicole de la main-d'oeuvre nécessaire à l'exécution des travaux requis pour l'entretien de la culture.