Le Maroc tente de concentrer la céréaliculture sur les meilleurs terroirs
- Création : 25 mai 2007
"Nous voulons les rendre à l'élevage ou à la forêt, et y développer l'arboriculture l'objectif est d'étendre les cultures de l'olivier, du caroubier et de l'arganier, qui ne consomment que très peu d'eau.
Le Maroc vise une réduction des superficies céréalières de deux millions d'hectares et une augmentation des rendements pour qu'ils atteignent 25 à 30 quintaux par ha, afin de garantir la stabilité de la production. Nous essayons non seulement d'y généraliser les systèmes d'irrigation économes en leur octroyant des subventions, mais de privilégier aussi les cultures et les espèces les moins consommatrices, ainsi que la culture de niche.
La réforme de l'agriculture passe nécessairement par une réorganisation complète, et le premier axe de cette démarche concerne la restructuration des terres agricoles. Nous avons ainsi décidé de donner en pleine propriété les terres de la réforme agraire, distribuées au lendemain de l'indépendance et qui ne peuvent, jusqu'à présent, faire l'objet d'un héritage.
L'ancienne Caisse nationale de crédit agricole, à fonds uniquement publics, était le seul établissement financier agricole et que son statut ""étrange"", elle n'était pas une banque, l'a conduite à avoir de sérieux problèmes, car les agriculteurs ""ne remboursaient pas leurs emprunts. Mais aujourd'hui, elle a été assainie. Nous travaillons donc à lui redonner sa vocation d'outil de financement de l'agriculture sous diverses formes"
Source : MAP