La cerise a souffert de la douceur de l'hiver et des pluies de mai
- Création : 24 mai 2007
"Nous devrions seulement récolter les deux tiers par rapport à une récolte annuelle normale comme celle de l'an dernier qui avait atteint 52.200 tonnes", déplore Nicolas Benz, président des producteurs français de cerises.
En effet, explique cet arboriculteur de Pernes-les-Fontaines (Vaucluse), "le cerisier, qui a besoin d'un repos végétatif, n'est pas complètement rentré en sommeil cet hiver. Puis, une période de froid a ensuite empêché la montée de la sève et a entraîné la stérilisation ou l'avortement de nombreuses fleurs".
Et comble de malchance, les fortes pluies du début mai 120 millimètres en quatre jours dans certaines régions du sud-est - ont causé la destruction de 80% des variétés précoces comme la Burlat suite à l'éclatement des fruits, ajoute M. Benz. "La cerise est rare et chère en ce début de campagne", reconnaît le président de la section nationale cerise. Le kilo de cerises payé de 4 à 10 euros au producteur se vend entre 7 et 15 euros le kilo sur les marchés ou dans la grande distribution.
Source : AFP