Cette réunion a été présidée par le gouverneur de la  région, en présence des agriculteurs, des propriétaires des unités de transformation et de certains exportateurs.
 
Il a été convenu, au cours de la réunion, que les superficies qui devraient être consacrées à ce segment de l'activité agricole ne devraient pas dépasser les dix  mille hectares, et ce, dans le but de garantir l'équilibre entre l'offre et la demande et éviter de la sorte une éventuelle surproduction, génératrice d'une chute des prix, comme ce fut le cas il y a quelques années.
 
A rappeler que les superficies qui ont été destinées à la culture des tomates de saison ont atteint l'année écoulée 8.500 hectares, qui ont généré une production de 400 mille tonnes dont 300 mille ont été transformées en concentré de tomate.

Par ailleurs, les parties concernées par cette activité se sont accordées dans une certaine mesure à recourir à des cultures alternatives telles que le céréaliculture irriguée, la culture des condiments ou encore les fourrages d'été, et ce, toujours, dans l'objectif d'éviter des situations inconfortables relatives à la gestion de la surproduction.

En outre, en fin de séance, l'accent a été mis sur la nécessité de favoriser et de recourir davantage aux contrats de production afin d'assainir et réglementer les relations entre les différentes parties concernées, à savoir les producteurs et les industriels. A remarquer qu'au cours de la campagne précédente, 250 contrats de production ont été conclus entre les parties précitées.