Des pistes pour développer l'oléiculture
- Création : 3 janvier 2007
Pour développer la filière de l'olivier, la flexibilité de la production nationale est indispensable. De même qu'il importe d'élaborer une stratégie marketing offensive ciblant les marchés spécifiques et d'organiser la profession.
Lors de la séance d'ouverture, M. Hassan Aourid, wali de la région Meknès/Tafilalet, a rappelé que c'est à travers ce genre d'initiatives qu'on pourra impulser l'essor du secteur de l'olivier et informer les petits agriculteurs sur les nouvelles méthodes de développement de leur production.
D'autre part, M. Hamid Narjisse, directeur de l'Inra, a annoncé la sélection de deux clones, le Haouzia et Menara, au sein de l'olivier national, la Picholine marocaine. Deux nouveaux clones qui seront proposés pour la culture.
Le Dr Hassan Serghini, de la direction de la Programmation et des Affaires économique au ministère de l'Agriculture a axé son intervention sur l'implication de l'évolution du marché international de l'huile d'olive sur le secteur oléicole marocain. La Tunisie et la Syrie le devancent. Elles produisent simultanément 8 et 4% du total mondial.
M. Brahim Zniber, agriculteur de la région de Meknès, a ajouté, à cet égard, que lorsque l'huile d'olive est exportée en vrac, elle est exonérée des droits de douane, alors que lorsqu'elle est mise en bouteille, la douane déduit ses parts.
Le responsable du ministère de l'Agriculture a noté que des efforts importants sont en train d'être consentis au Maroc pour augmenter la production des olives et leur transformation. Cependant, le secteur reste fragile tant au niveau de la productivité qu'à celui de l'organisation des producteurs et de l'organisation du marché interne et des exportations.
Source : L'économiste