Le nombre d'exploitations agricoles professionnelles en France diminue de 2,5% par an depuis le début du 21ème siècle, un rythme un peu ralenti par rapport aux 3% annuels de la fin du 20ème siècle.

Avec 25,3 millions d'hectares, les terres mises en valeur par ces exploitants reculent d'à peine 1% en 5 ans, la grande majorité des terres des fermes qui disparaissent étant récupérées par celles qui restent. Ainsi, la taille moyenne des exploitations professionnelles atteint désormais près de 74 ha, soit 9 ha de plus qu'en 2000. En 1988, elles ne disposaient que de 42 ha.

Le secteur laitier poursuit sa restructuration et le nombre d'élevages spécialisés recule de près de 20% en cinq ans. Il a été divisé par deux depuis 1988. Le nombre d'arboriculteurs diminue lui aussi fortement. Les exploitations spécialisées en viande bovine, grandes cultures ou en viticulture d'appellation résistent mieux.

 Des tracteurs de plus en plus puissants  

En 2005, on dénombrait 822.000 personnes travaillant régulièrement sur les exploitations professionnelles. Elles étaient 100.000 de plus en 2000.
On assite également à une modification des statuts juridiques. Les exploitations individuelles perdent du terrain et représentent moins de 2 exploitations sur 3 (9 sur 10 en 1988). Elles laissent la place aux formes sociétaires GAEC et EARL (20% des exploitations).

L'accroissement de la taille des exploitations s'accompagne d'une augmentation de la puissance du matériel de traction. Les tracteurs passent de la gamme 55 à 79 chevaux en 2000 à celle de 80 à 134 chevaux en 2005.

Une exploitation professionnelle doit avoir une dimension économique au moins équivalente à 12 ha de blé et une quantité de travail au moins égale à 0,75 unité de travail annuel (UTA), soit celle d'une personne travaillant à 3/4 temps pendant une année.

Source : www.pleinchamp.com