Fractionnée en plusieurs étapes à travers le processus inhérent à cette culture, 2.000 DA à l'hectare seront affectés lors de la préparation de la terre, à entendre les labours, 4.000 DA à l'hectare lors de l'achat des engrais et 2.000 autres seront affectés pour les produits déstinés aus différents traitements contre les mauvaises herbes et les parasites. Le tout donne 10.000 DA à l'hectare.

Cependant, cette aide demeure conditionnée, selon le directeur des Services Agricoles, et ne peut y postuler que celui qui aura satisfait aux modalités et critères exigés. L'agriculteur doit se faire assister et conseiller par l'institut national des végétaux d'El-Kous, dans le choix des semis, l'irrigation doit se faire au goutte à goutte ou par aspersion.

Un contrat doit être établi en bonne et due forme avec la conserverie qui recevra la production dont le minimum exigé est de 300 quintaux à l'hectare. Une ristourne de 1,50 DA sera accordée au producteur pour 1 Kg, ce qui signifie que si le prix convenu entre les agriculteurs et les conserveries est par exemple de 06 DA, 01,50 DA accordé portera la somme à 07,50 DA.

Pour sa part, la conserverie, qui aura à transformer la tomate en concentré, se verra accorder 01 DA pour le Kilogramme.

Enfin, pour rappel, la culture de la tomate industrielle est en butte à dénormes difficultés ces dernières années pour diverses maisons qui ont eu pour conséquence une baisse drastique dans les surfaces consacrées à cette culture et des préjudices considérables en amont et en aval dans toute la filière tomate ou pour cette année, selon les chiffres fournis par les services agricoles, 1.300 ha ont été cultivés à El Taref 2.100 ha à Skikda, 1.000 ha à Guelma, 1.000 ha à Annaba soit un peu moins que la surface totale cultivée l'année passée à El Taref et qui était de 6.000 ha.